Elle est l’une des rares femmes rabbins de France et la voix la plus écoutée du judaïsme libéral. Delphine Horvilleur est aussi l’auteure d’ouvrages remarqués dont Vivre avec nos morts (Grasset, 2021) vendu à plus de 200 000 exemplaires. Refusant tout dogme, elle ne cesse d’interroger l’altérité et de défendre des idées de tolérance, de respect et d’universel. À travers son dernier texte, Il n’y a pas de Ajar (Grasset, 2022), Delphine Horvilleur invente et met en scène Abraham Ajar, qui se dit le fils d’Émile Ajar, pseudonyme de l’écrivain Romain Gary. Un texte pour questionner et critiquer les obsessions identitaires : « L’écriture est une stratégie de survie. Seule la fiction de soi, la réinvention permanente de notre identité est capable de nous sauver. L’identité figée, celle de ceux qui ont fini de dire qui ils sont, est la mort de notre humanité ».

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la Journée de la laïcité. Elle est suivie d'une conférence animée par Henri Peña-Ruiz, de 19h30 à 21h au Musée des Beaux-Arts (entrée libre). Plus d'infos

Rendez-vous jeudi 8 décembre à 18h à l'Hôtel de Ville de Nancy. Entrée libre, place Stanislas, dans les limites de la capacité de la salle. Séance de dédicaces sur place avec la participation de la librairie L'Autre Rive.